7 février 2023
Pour plusieurs, la généralisation du travail hybride représente une menace pour la mobilisation et la performance, déjà fragiles, des équipes de travail. Ceci étant dit, le consultant et formateur professionnel Christophe Mayen a présenté la conférence Mobilisation d’équipe : les 5 pièges à éviter ,dont voici la synthèse.
En 2002, le consultant Patrick Lencioni publiait le livre à succès The Five Dysfunctions of a Team. Les cinq niveaux de dysfonctionnement énoncés dans l’ouvrage de l’auteur américain ont constitué la base de la présentation de Christophe Mayen.
Du manque de confiance à l’inattention portée aux résultats
Dans l’ouvrage de Lencioni, les cinq dysfonctionnements sont présentés sous forme de pyramide. Le manque de confiance est le premier palier de cette dernière. Les membres des équipes où règne un manque de confiance auront tendance à cacher leurs points faibles ou à se montrer réfractaires à demander de l’aide.
Les paliers suivants, dans l’ordre, sont la peur de la confrontation, l’absence d’engagement, l’évitement de la responsabilisation, et finalement, l’inattention portée aux résultats.
Ce dernier stade de dysfonctionnement est caractérisé par des membres ayant tendance à faire preuve d’individualisme et qui ne savent pas reconnaître l’apport des autres dans les victoires d’équipe.
Dans son livre, Lencioni suggère que, si on laisse l’un de ces cinq dysfonctionnements prendre de l’ampleur, tout le travail d’équipe se détériore. Comme lorsqu’un maillon est brisé dans une chaîne.
Des solutions qui demandent courage et introspection
Après avoir énoncé les cinq stades de dysfonctionnement de Lencioni, Christophe Mayen a voulu donner aux personnes présentes à sa conférence quelques conseils afin de palier à ceux-ci. Il les a toutefois mis en garde : remettre sur pied une équipe dysfonctionnelle pouvait parfois constituer un processus douloureux !
Tirées encore une fois de l’ouvrage de Lencioni, les solutions aux différentes lacunes d’une équipe demandent d’abord un diagnostic visant à comprendre où on se situe dans la pyramide. L’enjeu se trouve-t-il principalement au niveau du manque de confiance, du manque d’engagement, du niveau de responsabilisation, etc. ?
Pour une équipe où la confiance ferait défaut, Lencioni conseille notamment un atelier où les membres identifient individuellement la principale force ainsi que le principal axe d’amélioration de chacun de leurs pairs. Dans le cas d’une équipe qui craint la confrontation, on conseille l’exercice du mineur, soit de déterrer les conflits enfouis jusqu’à ce qu’ils soient résolus. On peut se douter que dans ces deux derniers cas, l’exercice peut s’avérer confrontant.
Comment améliorer l’engagement de son équipe
En milieu de conférence, Christophe Mayen a demandé aux participants venus l’entendre quel serait, au sein de leur propre équipe, l’aspect principal qu’ils aimeraient améliorer.
Bien que les réponses aient été très partagées, c’est l’engagement, à 34 %, qui est ressorti comme le point d’amélioration le plus populaire. Dans son ouvrage, Lencioni propose à ce sujet de limiter au maximum les zones grises, en s’assurant notamment que les objectifs de performance soient bien définis et communiqués. Il est également important que les gestionnaires s’entendent sur les messages à communiquer (ou non) aux employés, afin que ces derniers reçoivent la communication la plus uniforme possible.
Pour assister aux prochaines formations de Christophe Mayen, c’est par ici:
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