31 octobre 2023
Une récente étude de Capterra s’est intéressée aux facteurs de satisfaction (et d’insatisfaction) au travail. Analysons ces résultats afin d’en faire ressortir les principaux enseignements.
Embaucher et fidéliser : voici la préoccupation majeure de la plupart des directeurs ou directrices financiers interrogés l’an passé dans un rapport de la firme Gartner.
Une autre étude, publiée cet été par Capterra, s’est justement intéressée à la question de la satisfaction des employés, un des facteurs les plus déterminants de leur maintien en poste. Pour ce faire, l’entreprise de comparatifs de logiciels d’entreprise a interrogé plus de 6 000 employés dans 6 pays (Allemagne, Australie, Canada, France, Mexique et Royaume-Uni).
Ce qu’il en ressort ? Déjà, que le niveau de satisfaction au travail des répondants pourrait se résumer à «Peut mieux faire». Un quart d’entre eux sont en effet assez ou très insatisfaits (une proportion similaire a l’intention de démissionner dès que possible, d’ici six mois ou au cours des prochaines années).
Essayons de comprendre pourquoi.
L’argent ne fait pas tout
On l’a déjà évoqué sur Isarta Infos, le salaire n’est qu’un indicateur partiel du bonheur au travail. L’étude va dans ce même sens : parmi les facteurs principaux générant de l’insatisfaction au travail, le niveau de stress élevé arrive au même niveau… que le salaire (33%).
Au-delà des considérations matérielles (primes supplémentaires insuffisantes – 29 %, avantages sociaux insuffisants – 23%), notons l’importance du manque de reconnaissance (26 %) ou les relations tendus avec ses collègues (21 %). Preuve que la question de la satisfaction au travail est à aborder sur plusieurs angles à la fois.
Cela peut paraître paradoxal mais les facteurs générant de la satisfaction au travail ne sont pas l’exact contraire. Ainsi, l’équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée (40 %) est la mention qui revient la plus souvent de la part des salariés devant les relations harmonieuses avec les collègues (39 %) et le salaire (37 %). À noter que la flexibilité, souvent considérée comme l’un des leviers principaux du moment, n’interviendra qu’en 8e item (23 %).
Les gestionnaires en première ligne
Etonnement, les gestionnaires sont absents de ces réponses. Pourtant, ces derniers ont un rôle clé dans l’humeur et la motivation de leur équipe. D’après les répondants, les gestionnaires doivent en premier lieu reconnaître les efforts et le travail fourni (51 %) – l’importance des rétroactions, maintenir un environnement de travail positif et collaboratif au sein de l’équipe (40 %) et soutenir, en fournissant les outils ou les ressources nécessaires pour faciliter l’exécution des tâches (31 %).
Le parrainage, une solution simple et efficace ?
Capterra a ensuite creusé la question du parrainage. Autrement dit, donner la possibilité à un employé de recommander son entreprise à une connaissance de son réseau, en contrepartie d’une rétribution. Une bonne façon de travailler sur sa fidélisation et son acquisition de talents en même temps !
Déjà, il s’avère que seulement un quart (26 %) des entreprises interrogées ont un programme de ce type et que, parmi elles, la moitié des répondants y ont eu recours (53 %). La raison ? Attirer des personnes de qualité et avec qui ces dernières ont plaisir à travailler !
Même si ces programmes de parrainage semblent être une condition nécessaire mais pas suffisante de la recommandation de candidats, la première raison pour laquelle les répondants ne souhaitent pas parrainer une personne dans son entreprise actuelle est… l’absence de récompenses claires pour les parrainages ! Voici déjà une première piste pour améliorer votre fidélisation !
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