Dilemme professionnel : préférez-vous briller dans les ligues mineures… ou «en arracher» dans les ligues majeures?

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Source : Kadeem Stewart sur Pexel

22 mai 2023

Si on exclut les récipiendaires de prix Nobel et tous les autres surdoués de ce monde – qui auront toujours une longueur d’avance sur le commun des mortels – , il semble que, professionnellement, il faut choisir son positionnement : préfère-t-on être « le moins bon des meilleurs » ou… « le meilleur des moins bons ». Opinion.

À partir du moment où une personne est prête à s’investir professionnellement, et ce, peu importe son secteur d’activité, un dilemme se pose à elle : elle devra choisir le niveau de concurrence auquel elle désire s’exposer. Un peu comme dans un jeu vidéo, elle devra choisir le niveau difficulté : facile, moyen, difficile.   

Par exemple, une personne qui veut devenir journaliste peut le faire dans un petit marché local – dans un journal ou à la radio régionale – ou viser une plus grande plateforme – dans un journal à grand tirage, une radio populaire ou une chaîne de télé aux heures de grandes écoutes par exemple.

Le choix d’évoluer dans le « peloton de tête » versus le « grupetto », dans les « ligues majeures » versus « les ligues mineures », avec « la crème de la crème » versus « une ligue de garage » (bon, oui, d’accord… vous comprenez l’analogie!) ce choix, dis-je, aura un impact majeur sur le déroulement de la carrière d’une personne.

Et il faut le dire : les deux choix se valent, car ils ont chacun leurs avantages et leurs inconvénients. Leurs défis et leurs opportunités.

Se frotter aux «meilleurs»

Quand on vise d’évoluer dans le « meilleur peloton» auquel on a accès – disons-le comme cela -, il faut accepter, comme professionnel, d’être rudement mis à l’épreuve, de perdre plus souvent et d’en prendre pour son humilité.

En contrepartie, on a l’occasion d’apprendre au contact des meilleurs, de voir leur éthique de travail, leur caractère et de s’en inspirer dans son propre développement professionnel. Et aussi, lorsque l’on gagne, les honneurs sont plus grands. Il est évidemment beaucoup plus satisfaisant de gagner face aux meilleurs. À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire veut l’adage.

Ne pas négliger l’attrait du « local »

L’approche locale, des petites ligues, offre un contexte d’évolution et d’apprentissage complètement différent, qui peut être tout aussi bénéfique. Lorsqu’on figure d’emblée « parmi les meilleurs » de son groupe, on peut se donner la liberté d’essayer des choses, de faire des erreurs – sachant qu’elles ne porteront pas à conséquence et qu’on pourra les rattraper –  on peut alors être en mesure de réellement «perfectionner son art». Les enjeux sont moins grands; la pression, moins forte. On peut aussi nourrir son ego quotidiennement, avec plusieurs petites victoires.

Pour faire le bon choix de classement, il faut bien sûr se connaître. Préfère-t-on suivre une évolution plus lente et soutenue ou se confronter à une forte courbe d’apprendre d’apprentissage, qui comporte de grands risques d’échecs? Aime-t-on l’harmonie et la quiétude ou recherche-t-on les émotions fortes des grandes victoires et les défaites brutales ?

Et aussi, rien n’empêche de préférer une approche pendant une période de sa vie, plus d’en changer par la suite. Ultimement, c’est à « chacun sa route, chacun son chemin », comme le veut la chanson!

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